Armen Tarpinian: Compagne du silence
J’ai dévalé les villes de la douleur. Les pavés connaissaient des désespoirs bien clos.
Ce sont les toits d’abord qu’il faudrait regarder et ce pont de fraîcheur qu’ils jettent jusqu’au ciel.
Mais je voyais des portes dilatées de mystère.
Je recherchais la nuit comme un point de lumière. J’oubliais une enfance tout enroulée de plaines, un bonheur traversé de rivières, des visages m’offrant leur jardin pour la vie. Et ce luxe de l’âge où le froid même chauffe.
Mais dans l’ombre du temps, dans l’ombre de moi-même où tant de présages s’éteignirent, ton amour éclairait la chance du malheur.
Donnant sens à ma vie tu éveillais mon âme,
aux fruits de la confiance.
Compagne du silence ton sang coule en mes mains, coule en toute la terre dans les mains ouvertes de la chaleur.
Ce sont les toits d’abord qu’il faudrait regarder et ce pont de fraîcheur qu’ils jettent jusqu’au ciel.
Mais je voyais des portes dilatées de mystère.
Je recherchais la nuit comme un point de lumière. J’oubliais une enfance tout enroulée de plaines, un bonheur traversé de rivières, des visages m’offrant leur jardin pour la vie. Et ce luxe de l’âge où le froid même chauffe.
Mais dans l’ombre du temps, dans l’ombre de moi-même où tant de présages s’éteignirent, ton amour éclairait la chance du malheur.
Donnant sens à ma vie tu éveillais mon âme,
aux fruits de la confiance.
Compagne du silence ton sang coule en mes mains, coule en toute la terre dans les mains ouvertes de la chaleur.
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