Esther Heboyan: ANNÉE SIDÉRALE
à Mont-
parnasse
dans un couloir sans
fenêtres
et moite
ce sont chuchotements
de paravent
et cliquetis d'instruments
tics tocs d'une folledingue
méno-
pausée
au-dessus du parquet flottant
pliures d'une jeune Anglaise
nourrie
au compte-grammes végétalien
par un mari aimant
et une fontaine
(deux points lumineux bleus)
qui ne boule-
verse rien
parnasse
dans un couloir sans
fenêtres
et moite
ce sont chuchotements
de paravent
et cliquetis d'instruments
tics tocs d'une folledingue
méno-
pausée
au-dessus du parquet flottant
pliures d'une jeune Anglaise
nourrie
au compte-grammes végétalien
par un mari aimant
et une fontaine
(deux points lumineux bleus)
qui ne boule-
verse rien
alors je ne sais pourquoi je
pense à mon amie Josée
qui
ayant enfanté aimé d'amour
deux fois
a fait naufrage
décharnée
dé-
solée de son paraître chez
les vivants
débarquée des
aîtres du quotidien
là où
elle, elle, moi
pourrions être
sauf qu'aujourd'hui
tout va bien
dit la gynéco
et donc
à l'année prochaine
pense à mon amie Josée
qui
ayant enfanté aimé d'amour
deux fois
a fait naufrage
décharnée
dé-
solée de son paraître chez
les vivants
débarquée des
aîtres du quotidien
là où
elle, elle, moi
pourrions être
sauf qu'aujourd'hui
tout va bien
dit la gynéco
et donc
à l'année prochaine
This poem has apperaed originally at Recours au Poème: Poésies & Mondes Poétiques
No comments:
Post a Comment