(dédié à Chavarch Nartuni)
Je refuse de parler Arménien avec un chat,
Dans mes rèves,
Errant comme un somnambule fou.
Je refuse de parler Arménien avec un chat,
Moi qui n’aurais pas oublié ma langue natale
Puisque je ne l’ai jamais, au contraire, parlée
Je refuse de parler Arménien avec un chat
Dans mes rêves, comme un somnambule fou
Et ce n’est ni un psychiatre Grec ni un bourreau Turc
Qui m’y forcera.
Je me réveillerai plutôt un beau matin d’été
Et je te prendrai la main
Medz mayrig que j’aimais tant.
Je refuse de parler Arménien avec un chat
Dans mes rêves,
Errant comme un somnambule fou
Je te tiendrai la main, medz mayrig
Et l’on chantera ensemble
Le long de notre plaine ancestrale
Tu me demanderas mon nom
Et je répondrai en Arménien.
par Christophe Atamian
(dedicated to Shavarsh Nartuni)
I refuse to speak Armenian to a cat
In my dreams,
Sleep walking
Like some crazed somnambulist.
I refuse to speak Armenian to a cat
I, who will never forget my native
tongue
Since I have in fact never spoken it.
I refuse to speak Armenian to a cat
In my dreams,
Sleep walking
Like some crazed somnambulist.
And neither a Greek psychiatrist
Nor a Turkish executioner
Will force me to it.
Instead I will wake up
One sunny summer morning
And take your hand, medz mayrig
That I loved so much.
I refuse to speak Armenian to a cat
In my dreams,
Sleep walking
Like some crazed somnambulist.
I will take your hand, medz mayrig
And together we shall sing
As we cross our ancestral plain.
You will ask me my name
And I will answer in Armenian.
English adaptation by the author Christopher Atamian